Poème d'amour aymara
Lirpu
Jamuqamax lliphulliphunkiwa
Wali munat chapar aruxawa
Jank'acht'asima, pichsusiniwa
Qhip qhipa aruxawa “munasipunsmawa”!


→ Poème français ←
Langue aymara & Pizarro
L'aymara (aimara, autonyme : aymar aru), est une langue amérindienne de Bolivie, Argentine, Pérou, Chili. Mon petit poème d'amour en langue aymara, pourra être compris par environ deux millions de locuteurs.
L'aymara était l'une des deux langues de l'empire Inca, quand ils furent soumis par ces derniers et intégrés à leur empire, le quechua étant la plus importante et la langue des Incas. Aujourd'hui c'est une langue vernaculaire qui a un statut officielle en Bolivie et au Pérou. L'aymara qui a sans doute des liens génétiques avec le quecha, a vu son domaine diminuer au bénéfice de ce dernier. En Bolivie on compte 37 langues officielles. La civilisation aymara est l'une des plus ancienne d'Amérique du Sud. Elle atteignit son apogée à l'époque de Tiahuanaco puis déclinât sous les jougs inca et espagnol.
Sur cette page je voudrais parler de Pizarro et de la conquête de l'empire Inca. Sur cette page car même si la langue des Incas était le quechua, il n'en est pas moins vrai qu'a l'époque de leur zénith tout une partie de leur vaste empire parlait l'aymara.
Pizarro, depuis le Panama, débarquera à deux reprises sur les côtes de l'empire Inca, car on parle de son or jusqu'en Amérique centrale. En 1531 lors de sa troisième expédition adoubée par Charles Quint, il trouve un empire Inca fort de centaine de milliers d'hommes, qui ne se soucie pas des quelques 200 barbus qui viennent de débarquer, mais est entrain de régler un conflit interne, concernant la succession à la tête de l'empire, Atahualpa à Quito contre Huascar à Cuzco. Atahualpa l'emporte pendant que Pizarro avance en s'informant auprès des indigènes qu'il défait.
Atahualpa qui est a Cajamarca invite Pizarro à le rejoindre. Une fois sur place, ce dernier invite l'Inca à le rencontrer. Athahualpa accepte. Un Dominicain, Vincente Valverde s'avance vers lui, en lui tendant une bible. Après avoir inspecté le livre, Atahualpa le jette ce qui déclenche la furie des Espagnols, qui tuent sa suite et le font prisonnier. Pizarro savait qu'en capturant l'empereur, l'empire se livrerait de lui-même. Atahualpa emprisonné tente de monayer sa libération contre de l'or. Les espagnols prendront cet or mais sous les accusations de fratricide, d'idolâtre et de polygame, il sera garroté (1553), après s'être converti pour échapper au bûcher (dans la religion Inca être mis en cendre ne permettait pas l'au-delà). Pizarro entrera dans Cuzco qu'il pillera et détruira. Il ne restera des Incas, que ceux réfugiés dans les montagnes (Machu Pichu), qui tenteront, en vain, quelques sièges de Lima créé par Pizarro.
Les Aymaras
Les 2 millions d'amérindiens qui parlent l'aymara langue agglutinante, sont essentiellement sur le territoire bolivien. Pêcheurs (notamment sur le lac Titicaca), éleveurs, agriculteurs, ils pratiquent également le tissage, la vannerie, la poterie, la tannerie et le travail des métaux. L'organisation de leur communauté, en général endogame et patrilinéaire, repose sur le partage de territoires soumis à l'autorité d'un chef, et une répartition en deux sections: "haut" et "bas".
Les Aymaras eurent jadis un territoire beaucoup plus important qu'à ce jour. Leur civilisation atteignit son apogée à l'époque de Tiahuacano (1000-1300). Ils furent soumis par les Incas, et intégrés à leur empire.
Au cours de la période préhispanique, les sociétés indiennes ont développé des moyens de subsistance particuliers, et établi entre elles des contacts, et des échanges culturels. Après l'arrivée des Espagnols, vers 1500, la culture européenne, s'est imposée, même si certains groupes indigènes, sont parvenus à s'adapter, et subsister jusqu'à nos jours, en maintenant leurs pratiques traditionnelles.
Durant les trois siècles de période coloniale, les esclaves Africains, importés comme main d'œuvre, ont apporté une nouvelle diversité à la mosaïque culturelle. Au XIXe et XXe siècle, l'arrivée de migrants de nombreuses parties du monde, ont contribué eux aussi à l'enrichissement de cette diversité.
Aujourd'hui il ne reste des Aymaras et de leur civilisation, qu'un melting-pot et un lointain souvenir, même si l'on trouve encore quelques-uns de leurs descendants directs, et les traces recueillies de leurs mythes et légendes.
Voici une de ses légende, elle concerne le tabac. "Avant, le tabac était un être humain. Cet être humain, aimait les contes. Lorsqu'il entendait parler dans une maison, il se collait au mur et écoutait. C'est pourquoi la mère fit en sorte, qu'il poussa toujours autour des maisons, près du mur. Là il pouvait écouter. La mère ordonna aussi que le tabac soit consommé avec la coca, car ainsi il pouvait écouter tous les contes."
Les Espagnols, sous le joug de l'église, outre les pillages de l'or, et d'objets d'art, à la valeur inestimables, en ont purement et tout simplement détruit une grande partie, en les faisant fondre, pour récupérer ce métal si précieux, et détourner les Indiens, de ce que l'église considérait, comme l'adoration d'idoles, ou des croyances magiques et maléfiques qui relevaient du diable.