Poème d'amour cofán
Cancco
Que isiancho cancconi
Que qui ña ñame men devia afacho
Tsama junde ccuchayeyatsu
Tssatsu pacco "ña injancho"


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Langue cofán
La langue cofán (kofán, cofane, kofane, copane, kopane, cofana, kofana, cofuna, kofuna, autonyme: a'ingae) dans laquelle mon petit poème d'amour est traduit, est une langue amérindienne, amazonienne, parlée sur les frontières de l'Équateur (Sucumbíos) et de la Colombie (Putumayo).
Cette langue est considérée comme isolée avec peut-être avec quelques liens avec la famille chibchane. Elle comporte plusieurs variantes (l'aguarico, le paya mino, l'azuela, le duino et le davino).
Les locuteurs du cofán, les autochtones A'i Cofán, sont au total, en Colombie et en Équateur peut-être 1 700. Si leur nombre est faible; en Équateur ils se transmettent encore leur langue, mais en Colombie c'est moins le cas. Aussi, si cette langue est encore vivante, elle reste à surveiller, car ce sont globalement les générations les plus âgées qui la parle.
En plus des quelques médias qui diffusent en kofán, la communauté A'i, et les gouvernements des deux pays, mettent en œuvre des initiatives pour le protéger.
Au sein des différents groupes l'espagnol reste entre les gens, la langue majoritaire, tandis que le cofán est relégué au milieu familial. Dans certains échanges, cofán et espagnol sont utilisés conjointement.
Les A'i désignent leur langue par l'appellation "a'ingae" = "comme le peuple".
Les A'i
Les A'i (Cofán) sont des Amérindiens, traditionnellement des chasseurs-cueilleurs, vivant dans une quinzaine de groupes, pour un total de 2 000 personnes, entre les Ríos Guamuéz en Colombie et Aguarico en Équateur.
Originaires des Andes orientales, ils ont résisté aux Incas, mais ont dû se déplacer vers les terres qu'ils occupent aujourd'hui.
Lors de l'arrivée des Espagnols ils étaient dix fois plus nombreux, et ont depuis cette époque vu leurs terres ancestrales être bien abîmées, par la recherche d'or et les forages pétroliers.
Si leur nombre a été divisé par dix depuis le XVIe siècle c'est bien sûr à cause des guerres mais aussi et surtout, à cause des maladies importées d'Europe (tuberculose, rougeole).
Aujourd'hui, ils vivent d'un peu d'agriculture, d'élevage et d'artisanat.
Si vous êtes intéressé vous pouvez le contacter: flotel1111@gmail.com