Poème d'amour anglais
The mirror
Your image in the mirror
Is my most beautiful poem
But be quick it disappears
It's my last "I love you"!
Whatever is your lover's language, "La glace" is her mirror!


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Une belle Anglaise & sa langue
Cette traduction de mon poème d'amour (Love poem) en anglais était bien sûr indispensable. Même s'il lui manque rythme et rimes, elle est internationale et je la vois chaque jour s'envoler vers une nouvelle destination.
Un grand nombre de traductions que vous trouverez sur mon site ont été faites à partir ce cette version anglaise. J'avais d'abord traduit la deuxième strophe par "it's my best poetry" dans un soucis d'esthétisme mais qui m'éloignait un peu du poème original, aussi vous trouverez certaines traductions calquées sur la version anglaise, qui traduisent "mon plus beau" par "mon meilleur".
Qu'y a-t'il de plus universel qu'un poème d'amour anglais, sinon celle à qui il s'adresse et qui est dans chaque cœur! Un jour elle se reconnaîtra!
Après le chinois c'est la langue la plus parlée (langue maternelle 380 millions), on parle anglais sur tous les continents. C'est une langue d'échange internationale.
Cette langue anglo-frisonne a été fortement influencée par le français à l'époque de Guillaume le conquérant. Certains linguistes ont avancé, que le moyen anglais, avait subit une créolisation partielle venant du vieux norrois et du français, sa structure restant germanique, ce qui en faisait un semi créole. Je pense qu'il faut seulement garder en mémoire que toute langue subit des influences, et qu'une langue est quelque chose de vivant.
Vers 500, les dialectes germaniques des Angles, Saxons et Jutes vont progressivement remplacer les langues celtiques et le latin. Le vieil anglais (anglo-saxon), qui apparaît à cette période, sera considérablement modifié lors de la conquête normande (1066). On cessera de composer en anglais, celui-ci dépouillé de prestige, ne servant plus qu'à la communication orale. Jusqu'en 1500 c'est la période du moyen-anglais, l'anglo-normand est la langue de l'administration, de la justice, de la cour et des milieux cultivés, le latin celle de l'église et l'anglo-saxon celle du peuple.
La réduction de l'anglais au statut de langue de moindre prestige ne prit fin qu'au XIVe siècle, pendant qu'émergeait le dialecte qui allait devenir la norme standard, celui de Londres (en 1362 l'anglais entre dans la justice). De fait, il faudra attendre le XVIe siècle pour qu'il s'impose devant les tribunaux et que l'on commence à en normaliser l'écriture. De 1500 à 1700 c'est la première période de l'anglais moderne, la prononciation se transforme et on emprunte massivement au grec et au latin par l'intermédiaire du français. (Newton publie en latin 1687). A partir de 1700 c'est le début d'une vraie standardisation et la fixation de la langue avec grammaire et dictionnaires.
Le Royaume-Uni le pays d'origine de l'anglais, est la première puissance au XIXe siècle. Même s'il a perdu son important empire colonial au XXe siècle, ce dernier a conservé la langue anglaise, ce qui explique le nombre de locuteurs. Les États-Unis pays de langue anglaise et première puissance mondiale au XXe siècle, n'ont fait que fortifier l'importance de cette langue à l'échelle de la planète. L'anglais est aujourd'hui incontournable et mon poème se devait d'être traduit dans cette langue.
Littérature américaine
Durant l'époque coloniale on trouve surtout des Mémoires et des récits dus à des Anglais émigrés (John Smith, Roger Williams). C'est l'inspiration religieuse qui inspire la poétesse Anne Dudley Bradstreet, et Michael Wigglesworth. Benjamin Franklin lui, contribue à élargir le domaine de la pensée. En 1807 Joel Barlow donne la version définitive de son poème "The Columbiad".
Au XIXe la littérature devient nationale. William Cullen Bryant, Richard Henry Dana, sont les premiers poètes notables. Les poètes H. W. Longfellow, John Greenleaf Whittier, Oliver Wendell Holmes donnent à leurs œuvres un ton moralisateur et sentimental. Plus originales sont l'œuvre poétique d'Emerson et surtout d'E. A. Poe, auteur du "Corbeau". Mais c'est encore d'avantage à ses "contes et histoires extraordinaires" (traduit par le poète Baudelaire), qu'il doit son succès en Europe. Nathaniel Hawthorne "la lettre écarlate", et Herman Melville "Moby Dick", témoignent du pessimisme qui marquera tant d'œuvres de la littérature américaine.
Le grand poète Walt Whitman dans son poème "feuilles d'herbe" rejette rime et cadence. Emily Dickinson écrit de courts poèmes précis et savoureux qui annoncent "l'imagisme". C'est à cette époque qu'est écrit "la case de l'oncle Tom", quant à Mark Twain il devient un grand écrivain populaire. Plus tard Henry James critique la société de son temps dans un réalisme psychologique qui l'éloigne du réalisme d'un Theodore Dreiser. Scott Fitzgerald est un témoin sans pitié de l'époque.
John Dos passos, William Falkner et Ernest Hemingway demeurent les créateurs les plus prestigieux d'une littérature mettant l'accent sur l'aspect désespérant de l'existence humaine. John Steinbeck, Truman Capote, enrichissent encore ce domaine. Edith Wharton, Pearl Buck et Margaret Mitchell obtiennent des succès mondiaux. La poésie américaine compte de vrais créateurs, avec E. A. Robinson, Edgar Lee Masters et Vachel Lindsay qui prônent une poésie vraie et directe. Robert Frost en est le plus grand représentant. Carl Sandburg est dans la lignée de Whitman. Les imagistes sont Ezra Pound, et Hart Crane. Robinson Jeffers est la figure solitaire et tragique de la poésie américaine. T. S. Eliot, un poète naturalisé anglais, représente l'intellectualisme.
Au XXe siècle, la civilisation de l'abondance provoque la révolte de poètes comme James Agee, Karl Shapiro, Randall Jarrell, Peter Viereck. La poésie projective de Charles Olson, ainsi que William Burroughs et Jack Kerouac traite des nouvelles philosophies. Le poète Snodgrass parle des contradictions de l'homme. Les romans poétiques d'Anais Nin, qui se veut "la plus malade des disciples de Breton" expérimentent le dérèglement des sens et de l'écriture. Norman Mailer fait une recherche du déplacement symbolique calculé.
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