Poème d'amour suau

Mon poème d'amour est ici traduit en suau (iou), très exactement en pur suau, une langue malayo-polynésienne, de la pointe papoue, parlée dans la province de Milne Bay en Papouasie Nouvelle Guinée, par environ 15 000 personnes.

Le suau se divise en de nombreux dialectes tels que: daui, dahuni, fife bay, leileiafa, sinaki, gadaisu, gaidasu, bona bona, bonarua, lausaha. On le parle sur l'île de Suau, dans les îles de Bonarua et Baibaisika, à l'est de Suau, ainsi que sur le continent à Savaea, Modewa, Koukou, Saga'aho, Navabu, Ipulai, etc.

Le Daui parlé entre Isuisu et Dahuni, est celui de ses dialectes qui est le plus proche.

Le vocabulaire de la langue suau est très riche et il est peu probable qu'il est été intégralement recensé. D'ailleurs certains mots sont si précis qu'ils n'ont pas d'équivalence dans les langues européennes.

Il existe un lien à la fois culturel et linguistique entre Suau et Bohutu, en effet plusieurs vagues de migration venues de Bohutu se sont installées à Suau.

Les Suau ont toujours été en contact maritime pour échanger avec leur voisins, et ces liens commerciaux, suivis de mariages inter-tribaux, ont favorisés les échanges entre les langues et les cultures.

Langue d'abord commerciale, le suau est devenue la langue véhiculaire d'un grand nombre de locuteurs Logea, Sariba et Eareba. D'ailleurs ces langues comportent bon nombre de mots Suau.

Les missionnaires, dont les premiers arrivèrent dans le dernier quart du XIXe siècle, contribuèrent à faire du suau la langue dominante.

À la toute fin de ce XIXe siècle quand ils possédèrent suffisamment la langue, ils purent commencer à pour pouvoir enseigner et évangéliser en suau.

Être une langue véhiculaire, outre l'avantage de rendre la langue plus importante, est aussi un facteur de changement, voir de détérioration. Les locuteurs non natifs ayant tendance à la transformer en apportant des mots nouveaux, en changeant certains sens etc.

La version présentée ici, est en suau standard.