Ce petit poème est le plus traduit au monde (553 traductions), et le premier (depuis 2002),
A être traduit en maya, hiéroglyphes etc. par des chercheurs. Il est aussi sifflé (silbo gomero)!
Pour faire un tour du monde en poésie, n'hésitez pas à utiliser la carte et la fonction recherche!
Quelle que soit la langue de votre amoureuse, "La Glace" est son miroir, et parmi ses multiples reflets, il y en a forcément un qui lui fera écho!.. Des chercheurs, des linguistes ont participé à la traduction de ce petit quatrain. Des radios internationales et des chanteurs, ont prêté leur voix, pour le dire dans leur langue natale.
Traduire, c'est par essence, faire autre chose que l'original, et ce sera toujours recréer quelque chose d'autre, une interprétation... même au plus près, nous ne saurons jamais, ce que véhicule exactement les mots d'une traduction qui nous semble parfaite, quand elle n'est pas notre langue...
Traduire un poème est sûrement quelque chose d'encore plus insensé. Pour moi, intuitivement c'est impossible, sinon en acceptant d'obtenir une autre création. Mais mes quatre vers retournés, en symétrie par rapport à l'axe vertical, pour être lus dans un miroir, possédaient clairement une force, que n'importe quelle traduction continuerait à porter.
Étant donné le nombre de traductions proposées sur mon site, il est bien évident que leurs qualités sont très variables. Si certains traducteurs ont privilégié "un mot à mot" pour rester au plus près du poème original, d'autres ont pris des libertés plus ou moins importantes allant jusqu'à des interprétations.
Certaines langues, sont aussi celles de cultures, où certains concepts, où certains mots n'existent tout simplement pas, les mots "glace" et "poème" par exemple! Pour contourner cet obstacle, quelques-uns de mes traducteurs ont utilisé des périphrases, comme "ton reflet dans l'eau", tandis que d'autres les ont tout simplement laissés dans une langue où ils existent, anglais "poem", espagnol "poema" ...
Si vous voulez vous plonger dans une analyse sérieuse concernant "les traductions" et même plus précisément "la traduction de la poésie", je vous suggère de jeter un œil sur les travaux de Christine Lombez.
Pour la citer dans sa publication "Traduire en poète" : "les poètes ne se bornent pas à avoir un lien de surface, motivé par des contingences extérieures, avec la traduction. Ils sont souvent littéralement “hantés” par elle. C’est le cas de Paul Celan, d’André Du Bouchet, de Giuseppe Ungaretti également, qui disait vouloir faire dans ses traductions “une œuvre originale de poésie”, de Philippe Jaccottet et de bien d’autres. Il semblerait donc que la poésie et la traduction, parce qu’elles tentent de s’approprier la même part d’immatériel présente dans le langage, ne puissent se passer l’une de l’autre et s’enrichissent réciproquement dans leur démarche. C’est là un dialogue sans nom qui traverse les textes et les âges. Pour de nombreux poètes, en effet, la traduction participe de cette démarche parce qu'elle rend visible une distance dans l'écriture qui est le lieu même où se manifeste l'insaisissable. Un “insaisissable” qui, au-delà des choix de traduction de chacun, fonde la raison d'être de toute quête poétique."
Avec plus de 553 langues vous trouverez:
- L'interprétation, l'adaptation qu'il vous faut, pour lui dire un je t'aime amérindien! - La version dans la langue, le dialecte ou le langage de celle que vous aimez. - Des poèmes d'amour, miroirs de l'original traduits dans des langues d'Europe de l'ouest. - Des traductions dans les langues régionales d'Europe, dans celles d'Inde, des Philippines, et d'Indonésie. - De petites poésies d amour en provenance de Papouasie, d'Océanie, d'Afrique, du Proche et du Moyen Orient. - Des versions du poeme dans les langues d'ex Union Soviétique (urss) et d'Asie. - Des informations sur toutes ces langues, quelquefois sur les ethnies qui les parlent, ainsi que sur la littérature qu'elles ont engendrée. - Surprenez votre amoureuse avec le best of ... et faites la sourire avec des amusements poétiques et des langues construites!
Bon nombre d'anonymes ont apporté leur pierre à l'édifice, et m'ont aidé à réaliser ce petit projet poétique. Je dis petit, car rien n'est grand, et tout reste encore à construire. La poésie c'est un instant que l'on capture. Elle s'écrit, elle s'envole ... pour disparaître et ne plus avoir d'importance ... et puis renaît sous une autre forme. Mon petit poème "les poètes" tente de résumer cela. Mais mes autres textes et poésies, édités et traduits: "Les Poètes", "Un Parfum l'Interdit", "Les Mots Évaporés", sont encore une autre histoire.
Vous aimez ce site, et ces quatre petites lignes traduites, alors soutenez l'amour en faisant la promotion du site, en créant des liens sur vos blogs et les réseaux sociaux. Sa spécificité est aussi dans la richesse des rencontres, des élans devrais-je dire, car il est entièrement gratuit, et il le restera. Rien n'a été payé et rien ne sera jamais payé, tout a été construit de façon bénévole, par des gens d'origines diverses, amateurs et professionnels, qui se sont pris d'affection pour mes 4 petits vers.
**NB : Préciser quelque chose, me semble très important :
Ce site n'est en aucun cas un travail scientifique, et ne prétend pas l'être. Pour nombre d'entre-elles, ces traductions qu'on a pu me proposer, peuvent bien évidemment être remises en question, modifiées, améliorées voir même changées ... De très nombreuses langues n'ayant pas de langue littéraire, et donc aucun standard écrit, la manière qu'on eu les traducteurs d'écrire ces traductions pour lesquelles il n'existe pas d'orthographe défini, n'a pu être que phonétique. Aussi, ne soyez pas surpris de voir ces mots orthographiés différemment dans d'autres textes que vous pourriez trouver.
De la même façon, les informations sur les langues, ou les ethnies qui les parlent, apportées par les traducteurs ou que j'ai pu glanées à droite ou à gauche, dans de multiples lectures, et qui sont devenues pour moi une passion à laquelle je ne m'attendais pas, sont une sorte de synthèse, de ce que j'ai pu en retenir. Elles n'ont d'autre prétention, que de poser un décor, pour agrémenter une traduction, dont le point de départ, et le seul dont on doit tenir compte, est poétique. Ces pages, ne sont pas celles d'un linguiste ou d'un ethnologue, et je le dis d'autant plus, que j'ai pu trouver des informations quelquefois contradictoires, très variables en terme de chiffres, d'hypothèses, et que mon but n'est pas de les détailler, pour les soumettre au lecteur, mais bel et bien de poser le décor d'une poésie.
Je n'ai pu résister à la beauté de toutes les écritures que j'ai pu rencontrer pour écrire toutes ces différentes traductions. je voulais absolument vous les présenter! Pour ce faire, entre autres sites, j'ai beaucoup utilisé le convertisseur Aksharamukha. Là encore l'objectif était de poser un joli décor à toutes ces traductions. Toutes les translittérations et conversions, ne représentent pas quelque chose d'exacte. Elles n'ont que deux objectifs: vous donner une idée et vous faire profiter de la beauté de ces scripts. Sur chaque page la traduction qu'on m'a donnée est en premier, conversions et translittérations sont en dessous.
Tout ceci étant dit, je serai en très heureux de recevoir vos commentaires, vos suggestions, corrections, améliorations etc.