Version originale française
Poème d'amour français

Poème traduit: Langues régionales

Interprétations poétiques de mon poème d'amour traduit dans des langues régionales d'Europe.

Poésie en breton, chti, limbougeois! J'ai mis toutes les femmes de nos régions dans cette liste.

Traductions et versions du poème d'amour en langues régionales d'Europe, pour votre amoureuse!

Voix audios: basque, féroïen, flamand, cachoube, occitan, piémontais, vénitien, wilamowicien etc.

Qu'est-ce qu'une langue?

La langue de l'amour est-elle une langue régionale? Et si on parlait des langues!

Tout d'abord, la différence entre langue et dialecte: Cette différence, n'a rien à voir avec la linguistique, puisque langues et dialectes présentent les mêmes caractéristiques. La véritable différence, est purement politique. C'est l'histoire avec la volonté politique, qui promeut un dialecte au rang de langue.

Les humains, comme de très nombreux animaux, étourneaux, chevaux etc. communiquent entre autre, par des sons, mais cette manière de communiquer, est chez eux plus développée, et permet d'aborder toutes les dimensions du monde, présent, passé, imaginaire etc. Notre langue, nous permet de composer et comprendre à l'infini, même des phrases jamais constituées auparavant (Il pleut des cordes sur la lune). Nous formons aussi perpétuellement de nouveaux mots, car toute langue est quelque chose d'extraordinairement flexible.

Le langage aurait émergé il y a 100 000 ans en Afrique de l'est, et ce serait déplacé avec les migrations humaines. A ce jour, on ne connaît aucune communauté humaine qui soit dépourvue de langue.

Pour Saussure, la langue est considérée comme un produit social, qui résulte de l'appartenance d'un certain nombre d'individus à une communauté. Si la parole, acte d'intelligence, et de volonté, représente la composante individuelle du langage, la langue résulte d'un enregistrement passif, c'est un "trésor" déposé par la pratique de la parole dans les sujets appartenant à une même communauté (une somme d'empreintes déposées dans chaque cerveau).

On peut considérer une langue, comme un système d'unités (signes), qui ne sont pas définissables en tant que telles, mais seulement en vertu de rapports d'équivalence, d'opposition et d'association. On peut considérer un signe, comme une unité à deux faces (le signifiant ou image acoustique, et le signifié ou concept), dont l'association est arbitraire.

La conception de la langue comme système formel d'unités solidaires: l'idée que les unités sont des éléments purement distinctifs, a permis l'élaboration de méthodes et de procédures: ainsi la langue est structurée à plusieurs niveaux, dont l'analyse permet de classer divers types d'unités: les phonèmes, unités phoniques minimales, qui s'articulent en unités d'ordre supérieur, les mots ou morphèmes, qui à leur tour se combinent pour former des énoncés. Les recherches sur la grammaire, permettent avec l'aide de règles formalisées, de rendre compte de l'ensemble infini des phrases d'une langue.

Il s'agit alors de définir la compétence des sujets parlant une langue, compétence, qui constitue un système virtuel se manifestant dans la performance, ensemble de productions concrètes correspondant à la parole. Chomsky faisant remarquer, que les points de vue divergent, quant à la frontière de ces deux notions: rendre compte des mécanismes, permettant de construire toutes les suites grammaticales d'une langue, implique que le niveau de la phrase fait partie intégrante de la compétence linguistique (la langue), et qu'il n'est pas relégué au seul domaine de la performance (la parole) ....

Débrouillez-vous avec cette dernière phrase, en savourant ce bon moment de poésie qu'assurément, elle vous aura procuré.

Une propriété des langues des humains, est le principe d'économie, qui tend à raccourcir les mots longs, pour employer des unités courtes, quitte à ce qu'elles soient plus nombreuses. Si la longueur des mots, les rend plus distinguables, le foisonnement des sons, quand ils sont plus courts compense cela. Cette tendance au raccourcissement, avec le temps, s'en va vers une tendance opposée pour reforger des mots nouveaux.

Il y aurait aujourd'hui un peu plus de 6 500 langues, et selon l'UNESCO, 96% des langues du monde ne sont parlées, que par 4% de la population mondiale; Aujourd'hui, à l'heure où tout s'uniformise, la disparition de langues s'accélère. Au train où vont les choses, une très grande majorité des langues seront perdues à la fin de ce siècle. Il est absolument nécessaire, de pouvoir sauvegarder ce qui peut l'être encore. J'espère que les deux citations ci-dessous, à elle seules seront vous en convaincre.

"Chaque langue qui disparaît, signifie la fermeture d'une autre fenêtre avec une vue légèrement différente." Ladefoged (2004).

"Au fil du temps, les langues se sont adaptées à des conditions environnementales particulières. C'est le langage qui permet aux gens de devenir des utilisateurs efficaces de l'environnement. Et il faut du temps pour connaître un endroit." Mühlhäusler (2001).

Poème traduit dans les idiomes régionaux