Poème d'amour minasbate
An espiho
An imo imahe sa espiho
Amo an akon pinakamatahom na tula
Pero pagdali kay ini nawawara
Ini na akon urhi na “Palangga ta ikaw”!


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Langue minasbate
Petite traduction de mon poème d'amour en minasbate (masbateño autonyme masbatenyo), une langue austronésienne, malayo-polynésienne, visaya centrale, parlée dans la province de Masbate (îles Masbate, Ticao et Burias) aux Philippines.
Le minasbate possède une certaine proximité avec le capiznon, l'hiligaynon et le sorsoganon.
Influencé aussi par le waray, le bicolano, et le cebuano il compte environ 600 000 locuteurs. Pour moins d'un huitième d'entre eux, il est leur langue maternelle.
Les Minasbates (Masbatenyos), l'utilisent pour communiquer entre eux, et les écoles dispensent son enseignement.
En général, on divise cette langue en trois variantes dialectales, celles du nord, du sud et de l'ouest. Cette traduction vient de la capitale, la ville de Masbate où l'on parle le dialecte du nord.
Masbate
La province de Masbate, qui est au centre des Philippines, regroupe trois îles principales (Masbate la plus importante avec Burias au nord et Ticao à l'est) et une 15aine d'îles plus petites.
Cette situation centrale a fait de ces îles, depuis longtemps, un carrefour, un brassage de cultures et de langues. Dans les années 60 notamment, un afflux massif de migrants s'y est installé.
Le mot Masbate a une origine controversée... mas bati (mieux entendu), masa batí (mélanger battre), ou peut-être basbat qui fait référence à ses mines d'or.
Après les commerçants Indonésiens et Chinois, ces îles volcaniques furent atteintes au XVIe siècle par les Espagnols (Luiz Enriquez de Guzman).
Les richesses de Masbate reposent sur la pêche, les cultures (riz, noix de coco (coprah), maïs et tabac), l'élevage, ainsi que sur l'exploitation minière, en particulier l'or et le manganèse.