Poème d'amour pangasinan
Salming
Say talintaom ed salming,
So sankarakepan kon anlong,
Bangta, samboten ta naandi,
Aya so samput kon “Sika so Pinabli”!
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Le pangasinan
Je t'aime peut aussi se dire "Inaro taka" en Pangasinan, mais "Pinabli taka" ou "Sika so Pinabli" sont plus poétiques et romantiques ... alors Santiago Villafania a choisi "Sika so Pinabli"!
Le pangasinan, langue austronésienne, importante des Philippines, est parlée par environ 1,5 million de personnes, dans la province de Pangasinan, sur l'île de Luçon. Autrefois on l'écrivait comme l'ilocano avec le baybayin (alibata).
Le pangasinan, qui a une variation dialectale faible, est à rapprocher de quatre langues de la cordillère méridionale: le karaw l'ibaloy, le kalanguya, et l'ilongo.
Une de ses différences avec d'autres langues de l'archipel, est son nombre de mots empruntés au chinois, qui est plus important. Pour le reste, comme pour les autres langues des Philippines, les autres langues qui l'ont influencé, sont le sanskrit, le malais, l'anglais, l'arabe, et l'espagnol.
Comme les autres groupes des Philippines, les Pangasinans, sont multilingues, en général avec : le philippin, l'ilocano et l'anglais, sans compter avec les langues, que rapportent les expatriés partis pour travailler.
Le pangasinan, ne comporte que 50% de locuteurs dans sa propre province, et le ⅓ sont bilingues (pangasinan - ilocano), de la même manière 50% des gens de la province parlent l'ilocano. La majorité des locuteurs du pangasinan vivent au sud et à l'est du golfe de Lingayen (le centre du cœur ethnique); au centre de la région en général on est bilingue (pangasinan - ilocano), à l'est, l'extrême ouest et au sud de la province, c'est l'ilocano qui domine.
Si le pangasinan est la huitième langue des Philippines, elle est entrain de décliner, et c'est l'Ilocano qui est la langue véhiculaire du nord de Luçon.
Les Pangasinans voyant le déclin de leur langue, littérature et culture, ont demandé, qu'on enseigne leur langue dans les écoles de la province. Certains écrivains, exhortent ceux qui publient en anglais ou en tagalog, de comprendre qu'il faut à la fois préserver et faire renaître la langue littéraire.
Elle et les Pangasinans
Les Pangasinans sont établis dans leur région historique au début du XIIIe siècle. Au XIXe siècle, avec la déforestation, leurs villes prenant de l'importance, les Ilocanos voisins ont commencé à les rejoindre pour des échanges commerciaux et travailler pour eux, et défricher pour s'installer sur ce nouveau territoire.
Même si petit à petit les Ilocanos on dépassé en nombre les Pangasinans, ces derniers sont resté longtemps les propriétaires terriens, et les Ilocanos, ceux qui travaillaient pour eux. Ce n'est qu'au milieu du XXe siècle que ces différences de classes on commencé à s'estomper, les Ilocanos, continuant d'être plus nombreux et ambitieux.
La fierté ethnique des Ilocanos, a pu regagner du terrain avec l'élection du président Marcos, un Ilocano (1965). En tous cas, il n'y a jamais eu de heurts ou conflits entre ces deux communautés, et le nombre de villes ou ces deux populations sont mélangées, se marient etc, montre qu'au final elles n'attachent pas trop d'importance à leur différences ethniques.
Pour Elle, mon poème d'amour traduit en panganisan. J'aurais aimé lui montrer écrit en baybayin, malheureusement ce ne sont que des lettres latines qui lui seront renvoyées par son miroir. “Sika so Pinabli” sont les trois mots que vous devrez lui dire! Elle les attend! Elle vous attend!