Poème d'amour yugambeh
Ngurugali
Nguru wugah ngurugaliyah
Gubilbanggil gulgun nganyah
Wuginyangah-wahra, banahla
Baray ngangah 'Bujerahla wanyi'


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Le yugambeh
Je vous présente ici mon poème traduit en Yugambeh par Shaun Davies.
Dialectes et noms alternatifs : (tweed-albert bandjalang, minyangbal, yugumbir, chepara, minjungbal, gendo, nganduwal, gan-dowal, yugam, yoocumbah, minyung, cood-jingburra, jugambeir, cudgingberry, gando minjang, yugambir, tjapera, yoocum, yögum, minjangbal, minyowa, ngarangwal, yuggum, jukam, tjipara, yukum, jukambe, ngandowul, chipara).
Le yugambeh (mot qui signifie "non"), est la langue pama–nyungan bandjalangic des Aborigènes d'Australie, les Yugambehs, qui vivent entre les fleuves Tweed et Logan au Sud-est du Queensland.
Cette langue indigène est en voie de disparition, car elle n'est pas enseignée dans les écoles et seulement parlée par quelques très rares vieilles personnes, peut-être 200.
Les Yugambehs
Les Yugambehs appelés aussi Minyangbals sont des Aborigènes qui occupent un territoire situé dans le sud-est du Queensland en Australie, entre les fleuves Logan et Tweed.
À l'arrivée des Européens ils étaient divisés en neuf clans distincts, exogames, parlant différents dialectes, ayant chacun son territoire. Les différents groupes pouvaient se retrouver lors de conseils.
Leur vie était paisible, dans une région riche en ressources, auprès de cours d'eau et d'un océan qui assuraient leur subsistance.
Chasseurs (kangourous, canards, pigeons), cueilleurs (palmiers, racine de fougère) et pêcheurs (mulets). Ils se déplaçaient en fonction des saisons et du gibier à traquer, avec comme principaux outils (filets, lances, boomerangs, canoës).
Très vite, pour les terres, vinrent les conflits avec les Européens... et ceux-ci, après leur avoir transmis alcool et maladies, les regroupèrent dans des réserves.
Aujourd'hui la dernière réserve est fermée, et le mélange de population sur leur territoire, avec colons et travailleurs de diverses origines, les met en grand danger de perdre leur identité.
L'archéologie montre que l'implantation australienne autochtone est vieille de plusieurs dizaines de milliers d'années.