Poème d'amour solos
In Tsiroak
O namname teno nahen o tsiroak
O keta o raraeh kuru tena
Koba eno ma hasesei tei nasah e taia ona
Iyouh o hahakap keta tena hate poguna ena mangin gu eno.
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La langue solos
Poème d'amour traduit en solos, ici en mainland solos (les différents autres noms que vous pourrez trouver, incluant les dialectes, sont: toros, nora solos, peit solos, coastal solos, pokai tung, kahule, hetal).
Les solos est une langue parlée sur l'île de Buka (province de Bougainville) en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Cette langue malayo-polynésienne, nord-ouest Salomon, compte environ 3 500 locuteurs.
Voici une liste de la vingtaine de villages où l'on parle le solos: Tung, Sapani, Bei, Poka, Telatu, Hapan, Hetal, Tatarei, Kohiso, Kahule, Barikua, Noupan, Gagan, Bekut, Nova, Kohino, Nokia, Yagits, Taban, Tsitsigun.
Si l'usage de cette langue semble se maintenir (les adultes et certains enfants, l'utilisent en première intention), elle n'est pas apprise à l'école. Aussi, avec également son faible nombre de locuteurs, elle reste à surveiller.
Le solos fait partie des langues austronésiennes parlées en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il descend de groupes venant du sud de la Chine, arrivés dans la région il y a quelque 3 ou 4 000 ans, alors que des populations papoues, aux langues d'une origine différente, occupaient cette région depuis 30 000 ans.
De manière générale, ces nouveaux groupes ont poussé vers l'intérieur des terres, les populations papoues déjà sur place. Aussi les langues d'origine austronésiennes, sont d'avantage dans les régions côtières, tandis que les langues papoues sont plus à l'intérieur des terres.
Il existe dans la province de Bougainville deux fois plus de langues austronésiennes que de langues papoues. Cette multiplication est peut-être liée aux rencontres avec les langues papoues.
Teop