Poème d'amour tairora
Rari kinumi
Re viri kinumi e
Wi ni su'e kua ma
Sisaro va ava wini vivisaro
Wi ni nandiara "ri waranuko"


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Le Tairora
Mon petit poème d'amour est ici traduit en tairora du sud (nom alternatif et dialectes: omwunra-toqura, meauna, atakara, veqaura (meauna), haaviqinra-oraura, vaira-ntosara (baira), obura-to'okena, aatasaara, vinaata-konkompira (pinata-konkombira), habina-oraura, pinata-konkombira), une langue de la branche Kainantu, de la famille des langues trans-Nouvelle-Guinée.
Le tairoa se divise en de nombreux dialectes, avec de vraies différences entre ceux du Nord et du Sud. Cette traduction est dans une variante du sud, qui par exemple, contrairement à celles du nord, distingue la première personne du singulier de celle du pluriel.
Pour son ensemble nord et sud le tairora est parlé par environ 14 000 personnes, dans les Hautes Terres de l'Est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans un cercle de 60km de diamètre, ayant en gros, le village de Suwaira en son centre.
Les Tairoras
Les Tairoras qui vivent du coté de la vallée d'Aiyura en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont eu comme ennemis traditionnels les Gadsups. Les guerres, comme partout ailleurs en PNG, étaient endémiques.
Ils occupent cette région depuis 18 000 ans, en vivant d'abord de chasse et cueillette et puis d'un peu d'agriculture (patates douces, ignames, taro, bananes, canne à sucre), et d'élevage (porcs).
Si leur société était patrilinéaire, avec des mariages arrangés dès l'enfance, entre les différents clans, des séparations entre les sexes, du chamanisme, de la magie et des croyances reposant sur des mythes, aujourd'hui, sous l'influence des missionnaires, leur culture a évolué vers les pratiques de notre modernité.