Poème d'amour arménien
Հայելի
Քո արտացոլումը հայելու մեջ,
Իմ ամենագեղեցիկ պոեմն է,
Բայց ինչ արագ է այն անհետանում,
Սա իմ վերջին «Ես քեզ սիրում եմ»-ն է

La translittération
Hayeli
K’vo artats’volumy haye lu mej,
Im amenageghe ts’ik po yemn e,
Bayts’ inch’ arag e na anhetanwm,
Sa im v ye rjin «Yes k’ez sirwm yem»-n e

→ Poème français ←
Brune arménienne et l'arménien
(բանաստեղծություն սիրո) Poème d'amour arménien (Les différents noms que vous pourrez trouver pour la langue et ses dialectes : arménien oriental, astrakhan, rodosto, ena, tbilisi, istanbul, hamshen, shamakhi, erzerum, somkhuri, tokat, sebaste, diarbekir, schabin-karahissar, constantinople, akn, jolfâ, armjanski, dschugha, trapezunt, erzurum, diyarbakir, kharberd, krim, armanski, urmia-maragheh, smyrna, schamachi, artvin, karin, erevan, karabagh shamakhi, erâmani, dschulfa, musch, hamschen, artwin, astrachan, malatya, choi-salmst, ashkharik, ararat, tiflis, trabzon, crimea, van, syria, agulis, wan, haieren, tigranakert, armjanski yazyk, mus, eriwan, syrien, konstantinopel, urmia-maragha, shabin-karahissar, kilikien, north komedia, ewdokia, khoi-salmst, somekhuri, erzincan, ermenice, malatia, eastern armenian, arabkir, western armenian, karabagh, dzhulfa, khvoy, armani, charberd, ermeni dili, izmir, erzenka, khvoy-salmst, autonyme : Հայերէն, hayeren).
Brune arménienne, il est à l'image de tes cheveux bouclés ce poème d'amour arménien oriental, il est traduit pour toi! Tu te reconnaîtras, tu as un reflet qui fait fondre les hommes et pourrait faire trembler la terre. Tu es dans ton pays, unique parmi les autres, ta gentillesse est discrète et les hommes tu les aimes. Ton regard est quelquefois triste car bien qu'entourée tu es seule. Tu vois, voilà comment je t'imagine!
Avec la diaspora on compte 8 millions de personnes à parler l'arménien, la langue de l'Arménie. L'arménien s'écrit avec un très bel alphabet, œuvre de Մեսրոպ Մաշտոց (Mesrop Mashtots), qui lui est spécifique depuis le Ve siècle. Six millions de personnes parlent l'arménien, une langue indo-européenne qui ne ressemble à aucune autre, et qui constitue une branche distincte et indépendante de la famille indo-européenne.
Les Arméniens sont un peuple ancien dont l'histoire remonte à environ 2 500 ans. Ils appellent leur pays Hayastan et leur langue Hayaren.
Littérature arménienne
La langue littéraire s'est fixée lors de l'invention de l'alphabet national vers 400, mais une importante littérature orale existait auparavant. Dès cette époque, l'arménien reçoit de nombreux mots iraniens, ainsi que des mots grecs, par le biais de traductions de textes chrétiens.
Au IXe siècle, l'arménien classique cesse d'être parlé, mais demeure en usage dans les œuvres littéraires. On l'appelle "grabar" (langue livresque). C'est la période de l'arménien moyen, pendant laquelle se distinguent deux variantes: l'occidentale, et l'orientale. Ces deux variantes qui donneront les deux formes d'arménien moderne sont maintenant éloignées du grabar, comme peut l'être l'italien du latin.
Au Xe siècle, se développe avec Grégoire de Narek la poésie religieuse, également illustrée au XIIe par Nersès Chnorhali. La poésie qui est le genre le plus populaire survivra à la destruction de l'état arménien au XIVe siècle, les poètes Frik et Erznka s'interrogent sur le destin de la nation ou adaptent les symboles de la poésie persane. Du 14 au XVIIIe les achougs chantent les plaintes amoureuses.
Une renaissance culturelle s'amorce au XVIe avec des poètes arméniens comme Avedikian, Alishan et Aidinian. Au XIXe les poètes sont Patkanian, Terian, Bechiktachlian et Tourian. Dans l'après génocide, Isahakian écrit le poème "Aboul Ala Mahari" comme un cri, et Chiraz est le chantre de l'amour filial et patriotique.
L'Arménie formée de hauts plateaux et d'une plaine au nord ouest est parsemée de volcans et repose sur une sismologie constante. En raison des occupations étrangères successives, l'Arménie a petit à petit perdu 90% de son territoire initial.