Poème d'amour mari
Вожт ончешеш вочшо йомартле тӱсет -
Мургорнош у шӱлышем кодеш.
Ит вашке таҥем! Ит емдара сынет!
Пэтартеш шижмаен шеп ойжем?

Une romanisation
Vožt onč́ešeš βoč́šo jomartle tüset -
Murgornoš u šülə̑šem kodeš.
It βaške taŋem! It jemdara sə̑net!
Petarteš šižmajen šep ojžem?

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Le tchérémisse
(Йӧратымаш нерген почеламутшо-влак) Poème d'amour La Glace traduit en marii (mari, tchérémisse), la langue ouralienne, finno-volgaïque de la république des Maris, parlée par 550 000 locuteurs. Le tchérémisse est l'autre nom de cette langue de Haute Volga qui compte 540 000 locuteurs.
La langue mari fait partie de la branche occidentale des langues finno-ougriennes et comprend trois dialectes principaux (plaine, forêt et montagne). Si les dialectes de la plaine et de la forêt sont assez proches, celui de la montagne leur est assez éloigné. Inutile de dire l'apport des mots d'origine russe lié à la période soviétique. C'est d'ailleurs dans cette période qu'apparaîtront deux langues littéraires: celle du mari des plaines et forêt, et celle du mari de la montagne.
Les Maris
La république des Maris (Tcherepovets), dont il est langue officielle, se situe à 600 km de Moscou à l'est. Sa capitale est Ioshkarola. Bien que cette république soit à leur nom, ils y sont minoritaires en nombre, les Russes étant les plus nombreux. Les Maris se répartissent aussi dans d'autres régions centrales de la Volga.
Le mot Tchérémisse qui les désigne aussi, apparaît dans des manuscrits datant du Xe siècle, leurs autres noms sont Mar (homme), Mari, Marii.
Les Maris comme leur langue peuvent être divisé en trois: ceux de la plaine (Olyk-Mari), ceux de la forêt (Kojla-Mari) et ceux de la montagne (Kouryk-Mari).