Poème d'amour kazakh

Айна

Сенің бейнең айнада

Бұл менің ең әдемі шығармам

Тезірек бол, ол ғайып боп барады

Ең соңғы рет сүйемін деп айтуым.

Traduit en kazakh par Shinar (Interprète)
Lecture audio Dana Abdramanova
Poème d'amour kazakh

Quatre autres versions

Шағылысқан айнада бейнең сенің

Ең көрікті өлеңім ол да менің

Тезірек бол,сағым боп кетпес бұрын

Ең соңғы рет өзіңе "сүйем" дедім

Traduit en kazakh par Айжан Сапарова

Сенің айнадағы бейнең,

Менің ең әсем өлеңім,

Бірақ, асық, ол ғайып қой…

Бұл соңғы сүйем дегенім

Traduit en kazakh par Sameday

Айнадағы бейнеңе қарап,

Тұрмын сені жарға тақап ап,

Әнім саған арналаа-а-а-ад,

Асықпасаң ол да жоқ болад…

Traduit en kazakh par Ainur Aiypkhanova

Сенің бейнең айнада

Ол менің ең әдемі туындым

Асыққай, ол сіңіп барады

Бұл менің соңғы рет «сүюім»

Translated into Kazakh by Magpal
Recueil de poésie "La Glace"
Version originale
Poème français

Une kazakhe et sa langue

Poème d'amour kazakh (Махаббат поэмасы), la langue nationale du Kazakhstan (1989), également parlée au Turkménistan, Ouzbékistan, Kyrgyzstan, et au Xinjiang.

Almaty est ta ville, et chaque soir tu te prends à rêver de l'autre ville, celle où tu sais qu'il habite. Si mon poème kazakh est au reflet d'une quinzaine de millions de personnes, c'est uniquement pour toi que je l'ai écrit. Il est tout petit et fragile! Protège le comme on materne un enfant!

le Kazakh (qazaq, kosach, southern kazakh, qazaqi, western kazakh, kazakhi, kazax, hazake, gazaqi, kaisak, kazak, southwestern kazakh, northeastern kazakh, autonyme : казақ тілі, qazaq tili, казақша, qazaqşa) est une langue agglutinante, de la branche Kipchak nord-ouest des langues turques.

le Kazakh est étroitement lié au Karakalpak, Kipchak ouzbèque et Noghay (Nogai) et proche du kirghiz. Son origine remonte aux langues kipchak des tribus ouzbèques à l'époque de leur vaste empire au XVe siècle.

La légende des Kazakhs raconte qu'une belle princesse comme un cygne, est venue dans la steppe herbeuse sous la forme d'une qazaq (oie cendrée), et c'est elle qui enfanta les pères des Trois-Hordes.

Ils se sont séparés des Ouzbèques lors des migrations et se sont installés plus au nord. Ils occupent aujourd'hui un territoire délimité par l'Aral et le Balkach, par l'Irtych et le Syr-Darya.

Au début du XVIIe siècle, ils occupent Tachkent qui sera leur capitale. Après s'être heurtés aux Mongols, au XVIIIe siècle, ils se soumettent aux Russes qui les intégreront au XIXe. Ensuite ce sera l'époque soviétique puis l'indépendance en 90-91.

La langue aura été en contact pendant longtemps avec le mongol, puis plus récemment avec le russe, des influences forcément notables.

Avant la période russe on n'écrivait pas le kazakh, et les documents importants l'étaient en tatar ou chaghatay (chagatai). C'est dans les années 1890 que naîtra la langue écrite, basée sur les dialectes du nord-ouest (les plus influencés par le tatar et le russe). Les alphabets seront tour à tour arabe, latin puis cyrillique.

La variété dialectale n'est en réalité pas très importante, la mobilité des populations ayant entraîné un brassage linguistique important.

Littérature kazakhe

Détenteur très tôt d'une poésie orale épique (Kozy-Korpech, Kobland-batyr), et lyrique, le Kazakhstan la voit s'enrichir au XVIIIe au contact des Russes, citons Altynsarine, Kounanbaiev et le poète Kazakh démocrate Toraiguyrov.

La révolution trouve un écho dans la poésie de l'akyne (barde) Djabaiev et aussi de Seifoulline qui met au service de ses idées des œuvres poétiques. Depuis 1956 à travers un poète original (O. Souleimenov), la littérature kazakhe a trouvé un nouveau souffle.

Le Kazakhstan indépendant depuis la chute de l'URSS, bien que le IXe pays au monde de par sa superficie, reste peu peuplé. C'est un pays multi ethnique, puisque, outre les Kazakhs, on y trouve Ouzbeks, Ouighours, Russes, Ukrainiens et Allemands!

Langues turques ouest
Tchouvache - Tatar - Kirghiz - Koumyk - Bachkir
Poème traduit en kazakh (524 langues)