Poème d'amour quiché
Aremowem
Le aremowem pa le ja'
Are je'likalaj nutzij,
Par aninaq kasachik (kab'ek)
Par le uk'isb'al "katinloq'oj"


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Langue quiché
Voici mon petit poème d'amour traduit en k'iche' maya (quiché, qach’abel). Le quiché est une langue maya proche du cakchiquel et du q'eqchi', que l'on trouve au nord ouest de la capitale Guatemala entre Quetzaltenango et Ixcan et pas seulement dans le département de Quiché. On trouve également des locuteurs du k'iche' au Mexique qui compte une importante diaspora d'Indiens Quiché.
Il y a tout de même encore 300 000 personnes qui parlent uniquement cette langue, pour un total d'environ deux millions de locuteurs au Guatemala et au Mexique, deux pays où le quiché à le statut de langue nationale. Des 23 langues mayas du Guatemala, le quiché est celle qui est le plus parlée.
Si l'on trouve de nombreux dialectes de cette langue, des dialectes que certains considèrent comme distincts, c'est celui du centre qui est le plus courant et est utilisé dans les médias et pour l'éducation. Le Popol Vuh est l’œuvre la plus célèbre en langue classique K’iche.
Des explications
Comme pour d'autres langues la traduction ne peut être littérale. Ici les mots "miroir" et "poème" ont été remplacés pour donner "reflet dans l'eau" et "mots", car dans cette langue comme dans de nombreuses autres, ce sont des concepts ou objets qui n'existaient pas avant l'arrivé des Colonisateurs. Le traducteur à préféré cette façon de traduire plutôt que d'utiliser deux mots construits récemment.
L'un des l'un des trois mots pour désigner un miroir est "lemow", mais ici il est exprimé avec un mot qui signifie "reflet".
"Tu reflejo en el agua
2. are je'likalaj nutzij,
es mi palabramas bella
3. par aninaq kasachik (kab'ek)
pero,rapido desaparece,
4. par le uk'isb'al "katinloq'oj"
pero mi ultimo "te amo"