Poème d'amour moundang
Faa ə̃ə cee
Əə mo pəə faa ə̃ə cee
Fan ma sãhe ah yo wol bə
Amma a kal rwaa suu ah gwari
Bəə bə ma fahfal yo me 'yah mo


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Le moundang
Mon petit poème d'amour traduit en moundang (les variantes pour le nom et ceux des dialectes : mundang, léré, musemban, bana, mbana, gelama, marhay, kabi, zazing, djasing, moundan, torrock-kaélé, imbara, nda, kieziere, kaélé, imbana, kiziere, zasing, jasing, yasing, yassing, autonyme : zah mundaŋ, mundaŋ, múndàŋ).
Le moundang est une langue nigéro-congolaise, adamaoua (adamawa), de la branche nord des langues mboum (mbum), parlée dans le sud du Tchad et dans le nord du Cameroun. Les deux autres langues mbum du nord sont le toupouri (tupuri, tpuri) et le mambay (maNbai, mamgbay).
Firmin Sobdinho Hiakba, étudiant géologue, qui a fait cette traduction est originaire de Garoua, département de la Bénoué au Cameroun et la variante moundang qu'il parle est le léré, les deux autres principales variétés sont le torrock et le kaélé. Les différences entre ces variantes sont surtout liées aux différents accents dans la diction de la langue.
Le mundang comme le plus souvent est une langue de tradition orale. Ce sont des missionnaires Français, qui les premiers, il y a moins d'un siècle, l'on retranscrite avec notre alphabet latin.
On compte environ 250 000 locuteurs Moundangs, ils parlent cette langue des deux côtés de la frontière entre le Cameroun et le Tchad, et leur langue, n'a aucun statut officiel, que ce soit au Tchad ou au Cameroun.
Il y a néanmoins dans ces deux pays où l'ethnie Moundang est restée soudée entre elle, une volonté de promouvoir la langue.
Mais, même si aujourd'hui l'on peut trouver un dictionnaire et une grammaire moundang, il reste beaucoup de travail à faire dans l'étude de la langue et dans la conservation du patrimoine oral des Moundangs.
Poème toupouri