Poème d'amour nez-percé

'ipne-xnes

'iinim pickis 'ipne-xnes

'ee he'etewisiix ciiqan titmespe

Haamtic'nix metu hewlek

Laamtay 'iinim sayqica

Traduit en nez-percé par Mary Jane Oatman
Poème d'amour nez-percé

Recueil de poésie "La Glace"
Version originale
Poème français

Le niimi'ipuutímt

Voici mon poème d'amour traduit en nez-percé (nez perce, downriver, upriver, autonyme : niimi’ipuutímt, niimíipu, nuumiipuutimt), la langue sahaptienne des Nez-Percés (Nimíipuu), nom donné par les Français au XVIIIe.

On distingue deux dialectes nez-percés, celui du groupe le plus en amont de la rivière Snake, et celui du groupe le plus en aval, dans l'est de Washington et de l'Idaho. Le dialecte en amont est parlé par quelques anciens à Kamiah et Lapwai (Idaho), et par d'autres à Colville (Washington).

L'autre dialecte, celui de l'aval compte quelques locuteurs à Umatilla (Oregon) (en général ce sont des Cayuses qui ont adopté le nez percé au XIXe siècle), et quelques autres qui maîtrisent moins la langue en Idaho.

Cette traduction vient de Kamiah en Idaho, la traductrice est Nimíipuu. Le Niimi'ipuutímt (nuumiipuutimt), tel qu'ils nomment leur langue, est menacé étant donné le faible nombre de ses locuteurs (moins de 500). Un programme de revitalisation tente de le faire renaître.

Les Nez-Percés

Les Nez-Percés, vivaient dans une région qui correspond partiellement aux états d'Idaho, de Washington et d'Orégon.

Leur organisation sociale, reposait sur l'association de groupes locaux et l'existence de bandes indépendantes. Ces groupes étaient dirigés par un chef héréditaire, assisté d'un conseil d'anciens et de guerriers, qui pouvaient contester la transmission héréditaire.

L'or de leur sous-sol fut fatal à leur culture. Aujourd'hui ils sont environ 3 000 dans des réserves de l'Idaho et de l'état de Washington.

Smohalla (1815-1895) un indien Nez Percé "Les rêveurs":

Mes jeunes gens ne travailleront jamais,
Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver; et la sagesse nous vient par les rêves.
Vous me demandez de labourer la terre. Dois-je prendre un couteau et déchirer le sein de ma mère?
Alors quand je mourrai, elle ne voudra pas me prendre dans son sein pour que j'y repose.

Autre langue amérindienne nord
Navajo
Poème traduit en nez-percé (524 langues)