Poème d'amour quileute
K'àtlók'ol
Pikcha'lich okilh xi' olho'c'ho',l
Hixas so'o kaxayot k'wa'ichxw alhits-s.pl
Dakilh, kwolh axw! Wa'alishi'ixaxw
Hixas yicha “K'iowopatilawo'li ti'l, t'sosa' t'solo'op'ol.”


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Le Quileute
Mon poème d'amour traduit en quileute (quillayute, quilliute, hoh), avec mes remerciements pour le Quileute Tribal Council et Jackie Jacobs.
Le quileute, est l'une des deux langues de la famille Chemakuan. Il était parlé sur la côte ouest de la péninsule olympique au nord-ouest de Washington, sur un territoire au sud du Makah et au nord du Quinault.
Aujourd'hui, les Quileutes vivent dans les réserves (La Push) et Lower Hoh River.
Cette langue amérindienne chimakuane parlée le long des rivières Quileute et Hoh, est quasiment éteinte, et son faible nombre des locuteurs la met en réel danger.
En général on ne relie la langue quileute à aucune autre langue existante; Elle possède quelque chose d'unique, puisqu'elle fait partie des cinq langues au monde à ne pas avoir les sons nasaux m et n.
Je vous invite à aller voir le site internet de leur tribu, pour faire connaissance avec leur nation et leur langue.
Pour eux comme pour d'autres groupes, il est vraiment vital de réussir à conserver cette diversité qui fait la richesse de l'humanité.
Les Quileutes
Les Quileutes (Quillayutes) vivent à l'ouest de l'état de Washington et ne sont plus qu'un tout petit groupe de 1 800 personnes.
Dans la tradition Quileute, c'est Kwati qui en arrivant sur la péninsule olympique, et qui voyant deux loups, les a transformés en Quileute. Voilà le point de départ du peuple Quileute.
En tous cas mythe ou pas, il est avéré que les Quileutes occupent cette terre depuis des milliers d'années. En fait la terre qu'ils occupaient jadis était beaucoup plus vaste, puisqu'elle comprenait toute l'île James et la côte voisine.
Les Quileutes qui ont vu petit à petit l'élimination des tribus les plus proches, vivent assez isolés d'autres peuples et en tous cas, ne descendent directement d’aucune tribu existante. Cet isolement, même si leur communauté n'est pas très importante en nombre, la laisse très active.
On sait qu'ils ont rencontré les Européens vers 1800. Ceux-ci assez vite leur ont attribué de nouvelles terres et finalement les réserves actuelles en échanges des droits que leurs donnent leurs réserves (droit de chasses, de cueillette, de pêche, et un peu d'autonomie lié à un conseil tribal.
Aujourd'hui, leur vie traditionnelle se perpétue, et en plus d'être des chasseurs (phoques) et des pêcheurs (pêche à la baleine), ils sont d'excellents artisans qui fabriquent leurs pirogues, leurs canoës et des canots pour une pêche plus hauturière.
La nature qui les entoure leur donne tout ce dont ils ont besoin, jusqu'aux écorces de cèdres aux multiples usages, même vestimentaires.
Néanmoins, la modernité a largement érodée leurs anciennes façons de faire, mais les fêtes comme les potlatchs se perpétuent, et réunissent les tribus du voisinage durant plusieurs jours.
Durant ces potlatchs, sur fond de chants de danses où les participants sont masqués, on s'échange des cadeaux, et l'on profite de ce temps particulier pour transmettre aux jeunes générations, à travers ces chants et ces contes, une tradition orale ancestrale.
Le surnaturel, avec les esprits et l'importance du loup à l'origine de leur peuple, fait partie des rituels que l'on retrouve dans leurs fêtes.