Poème d'amour limbourgeois
Sjpegel
Kik toch wi sjaun, ze gezich èn m'n vinster!
Me sjunste gedich dat bès dich.
Mê spoej dich, vérei 't wir voertgeet
ên nauts mei “m'n liefste, m'n liefste van mich!”
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Le limbourgeois
Poésie d'amour en limbourgeois (limburgs limberger, limburgian, limburgic, limburgan, limburgish, limburgs plat, autonyme : lèmburgs) pour toutes les femmes des provinces du Limbourg, de la Flandre (capitale Hasselt) et des Pays-Bas (capitale Maastricht). La langue de cette traduction est celle de la ville de Bilzen, située entre Hasselt et Maastricht. Le limbourgeois est une langue bas-francique qui compte 1.6 million de locuteurs.
Le limburgs est une langue germanique occidentale (bas-francique), dont le nom provient de la ville de Limbourg et du nom de son duché au Moyen Âge. Un duché et une aire linguistique actuellement divisé en deux, à la fois sur la Belgique et la Hollande.
1ère littérature
On doit au poète Limbourgeois Heinrich van Veldeke (XIIe), les plus anciens textes en flamand. Ce sont des romances courtoises et des hagiographies, comme la Légende Van Sint Servaes et l'Éneit (son œuvre maîtresse). Bien que dans un diets assez pur, les écrits de Van Veldeke sont encore très proches de l'allemand. Il fait parti des poètes de l'époque du printemps du minnesang. Le minnesänger qui chante l'amour courtois, est l'équivalent allemand des troubadours (oc) et trouvères (oil) français.