Poème d'amour kikuyu
Gĩcicio
Kírúrú gíaku gícicioiní,
Ní thimo yakwa thaka.
No wíhíke níyúraga.
Ní yakwa ya múico, “ningwendete”


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Langue kikuyu
Cette traduction du poème d amour en langue kikuyu (kikouyou, gikouyou, gikuyu, gekoyo, gichugu, gigikuyu, southern gikuyu, northern gikuyu, southern kirinyaga, northern kirinyaga, northern murang'a, karatina, kiambu, mathira, ndia, nyeri, southern murang'a), pourra être comprise par 10 millions de locuteurs.
Cette langue vernaculaire bantoue (nigéro-congolaise), qui comprend plusieurs formes dialectales est parlée au Kenya par l'ethnie Kikuyu (Agıkuyu, Mugıkuyu ). Les dialectes sont: au Mt. Kenya (le Kırınyaga), au Nord (le Nyırı), au Centre (le Murang’a), au Sud (le Kıambu), leurs différences, sont minimes.
On classe le gikuyu dans les langues Thagicu de la famille bantoue (centre nord). Le Gıkuyu, qui a fait pas mal d'emprunts au maasai, au swahili et à l'anglais, est très présent au Kenya dans les médias et publications.
De nombreux livres chaque année sont édités dans la langue. Les auteurs de renom Ngugi wa Thiong’o et Gakaara Wanja, donne à la langue une visbilité internationale. En 1947 l'orthographe a été standardisé et révisé en 84 et 2002. Barlow et Armstrong respectivement en 60 et 67 ont étudié cette langue, tandis que Gecaga et Mugane éditaient des grammaires. Quant au dictionnaire il sera l'œuvre de Benson en 64.
Les kikuyus
Les kikuyus qui représent la plus importante communauté au Kenya, habitent sur les hauts plateaux. Ils étaient traditionnellement cultivateurs de haricots, mil et maintenant s'adonnent au café et au thé.
Leur organisation sociale reposait sur des clans et des lignages patrilinéaires à grande profondeur généalogique, correspondant à des unités territoriales. Les groupes domestiques étaient rassemblés en villages, formant un district dirigé par un conseil d'anciens. Ils étaient aussi structurés en grades d'âge initiatiques, définissant un statut qui couvre la totalité de la vie individuelle. Les classes d'âge et les classes de génération étaient les deux institutions essentielles à la cohésion tribale. La passation des pouvoirs d'une génération à l'autre s'effectuait lors de grandes cérémonies secrètes (ituika).