Poème d'amour myènè
Eyeno
Egolanie ni zow gué eyeno
Yeré evoiandé yami si nkogo
Ndo lenda soy condenet zebe ciza
Iniami ya douwo namié, mi tonda awé.


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Le myènè et le Gabon
Poème d'amour myènè (omyene, pangwe, mpongwe, orungu, npongwe, ajumba, adyumba, n'komi, rungu, dyumba, pongoué, npongué, nkomi, galwa, rongo, mpungwe, mpongoué, galloa, adjumba, galua, enenga, galoa) aux charmes du Gabon.
L'omyene est parlé dans les provinces, du Moyen-Ogooué, de l'Ogooué-Maritime et de l'Estuaire, ici de Libreville par les Myenes. Cette langue bantoue est commune six groupes qui forme le peuple Myene : les Mpongwe, les Nkomis, les Enenga, les Edongo, les Adjoumba et les Ombekes.
Avec 50 000 locuteurs, on compte plusieurs variantes du myene que parlent chacune de ces différentes peuplades mais elles sont fortement concurrencées par le français.
Ce sont les Portugais qui en 1472 accostent au Gabon et rencontres les Myenes. La traite et le commerce vers l'intérieur des terres, mettra ces populations côtières avec celles de l'intérieur du pays et tendra à la diffusion de la langue omyene.
Le Gabon à une histoire ancienne. Les quelques découvertes préhistoriques attestent de l'ancienneté de la présence humaine. L'ensemble du groupe myènè ou myènisé s'installe à une date indéterminée dans l'arrière pays, habité probablement par les Pygmées.
Lorsqu'apparaissent les Portugais, la côte est occupée par différents clans Myènès: les Mpongwés, les Oroungous et les Loangos.
Le Gabon acquiert son indépendance en 1960. Il faudra attendre 1972 et les publications du conservateur du musée de Libreville Louis Perrois, pour connaître tous les styles des beaux arts tsogo, sango, myènè, vouvi, n'jabi, ambète, mahongwé.