Poème d'amour sukuma

Bhosho bhoko ng'wi lole

Bhobhange lyembo isoga sana

Aho nakamala, ozimela

Lo ng'wisho, “nagotogwile!”

Traduit en sukuma par Dr Mussa S. Muneja
Poème d'amour sukuma

Recueil de poésie "La Glace"
Version originale
Poème français

Le sukuma

Traduction du poème d'amour en nyantuzu-a sukuma (soukouma, kigwe, kisukuma, kiya, kesukuma, gwe).

Cette langue bantoue, de la famille Nigero-Congolaise, est parlée en Tanzanie, notamment dans les régions de Mwanza, Maswa, Kwimba et Shinyanga, par 5.5 millions de locuteurs.

Le sukuma possède plusieurs dialectes, que l'on peu classer en quatre groupes importants: le kemunasukuma au nord, le kemunakiya à l'est, le kemunadakama au sud, et le kemunang’weli à l'ouest. au sein de ses groupes certains dialectes comme le kɪmunasukuma, le gɪmunantuzu et le jimunakɪɪyâ, sont mutuellement intelligibles.

Comme partout en Afrique, la langue est oralité, et la tradition orale qu'elle soit récitée, racontée, déclamée ou chantée, sert à transmettre la culture, les valeurs, l'histoire aux jeunes générations, car le rôle des plus âgés est d'enseigner pour protéger les jeunes.

Chez les Sukumas, ces récits, mélangent réalité et fiction, certaines fictions sont des paraboles, pour décrire une réalité, avec des thèmes récurrents comme ceux concernant : l'histoire, la mort, le destin, les esprits, les ogres, et la manière de se comporter.

Voici un exemple de leur tradition orale : "Il y avait un ogre qui terrifiait les gens. Un jour cet ogre a mangé tous les villageois, sauf une femme qui était enceinte. Elle racontait à son fils l'histoire de cet ogre, et quand celui-ci est devenu grand, il s'est donné comme mission de retrouver cet ogre. Il a fini par le trouver, le tuer, et quand il lui a ouvert le ventre, tous ceux que l'ogre avaient avalés, s'en sont échappés."

La Tanzanie et les Sukumas

La Tanzanie ex Tanganyika associée a Zanzibar compte 51 millions d'habitants de différentes ethnies.

Les Sukumas (Soukoumas) ont fait partie des dernières grandes migrations des peuples bantous, dans le courant du premier millénaire après JC. Entre eux, ils s'appellent Basukuma, leurs ancêtres étaient des Balongos vivants dans l'actuel district Geita à l'ouest du lac Victoria.

L'une de leurs histoire raconte qu'ils venaient de Lushamba (Geita), et que leur chef (ntemi) épuisé aurait dit : Nye-Nsukumale aha = Laissez-moi camper ici. L'endroit s'est appelé Sukumale aha pour plus tard s'appeler Sukuma.

La société Basukuma est patrilinéaire, et l'lhane, est le rite pour le passage à l'âge adulte. Leur régime est matriarcal et comme beaucoup d'autres peuplades africaines, ils vivent de la chasse, de l'élevage et de l'agriculture (patates douces, millet, maïs, riz et légumes).

Aujourd'hui, les Basukumas représentent 20% de la population tanzanienne, et sont le plus grand groupes ethnique de ce pays. On les trouve surtout au sud et à l'est du lac Victoria.

Avec les Massais, ils ont été souvent en opposition pour essayer de se dérober le bétail. Vous les reconnaîtrez à leurs larges bracelets blancs, à leurs chants, à leurs danses et musique.

Bantoues
Hehe - Tsonga - Kamba - Kikuyu - Tshivenda
Poème traduit en sukuma (524 langues)