Poème d'amour lozi
Mo bonahalela Mwa sipping
Ki omunde mukanga oo
Muakufe I kalateha
Ki mafeleleze na kulata


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Le silozi
Poème d'amour traduit en silozi (rozi, lozi, kololo, rutse, rotvi, rotse, tozvi), la langue bantoue des Lozis (Rotses, Malozi), dissiminés dans plusieurs pays du sud de l'Afrique (Zambie, Botswana, Namibie et Zimbabwe).
Proche du shona et du bemba, 800 000 Lozis du Botswana, Zimbabwe, Namibie, Zambie et Angola pourront comprendre mon petit poème.
Le lozi est une langue sotho, mélange d'autres langues bantoues, notamment le sésotho, le setswana et le luyana.
Cette langue est apparue progressivement à partir des années 20 lorsqu'un groupe de Sothos du sud (venant de l'actuelle Afrique du sud), des Makololos, ont fuit la guerre pour aller plus au nord.
En chemin vers le Barotseland (Buloziland), ils se sont mélangés avec des groupes parlant le setswana, puis sur place avec des Luyanas. Leur langue au départ (du kololo) au contact du setswana et du siluyana, s'est peu à peu transformée et appelée silozi, puis s'est normalisée pour devenir petit à petit la langue principale de toute une région (lingua franca), qui s'étale sur cinq pays. Bon nombre de ceux pour qui le lozi n'est pas la langue natale, le parlent en deuxième langue.
Le Silozi est une langue écrite que l'on retrouve dans les médias, dans l'administration et qui est enseigné dans les écoles. Sa normalisation avec les créations de standards date de la fin du XXe siècle. En effet ce standard n'est pas forcément le même dans chaque pays et c'est en Zambie qu'on se revendique être les propriétaires de cette langue et que l'on estime parler le véritable silozi.
Le Silozi est une langue à part entière, mais mixte d'autres langues aussi il est difficile de la classer.
Les Lozis
Les Lozis sont des agriculteurs qui cultivent du sorgho, du millet et du mais, et pratiquent également la pêche et la chasse. Ils étaient réputés pour leur structure étatique reliée à un appareil administratif et militaire sophistiqué.
Leur royaume comportait deux capitales qui atteignaient autrefois plus de 10 000 habitants, et où régnait respectivement un roi et une princesse. Le souverain était assisté de trois conseils composés de la famille royale, et de gens du commun, chargés de fonctions séculières et religieuses.