Poème d'amour ndebele du transvaal
Yisibuko
Ubuso bakho yisibuko
Ubuhle besaga sami
Shesha ngoba kuzo nyamalala
Yikugcina kwami ukuthi ngiyakuthanda
→ Poème français ←
Ndébélé du sud
Nouvelle traduction africaine: Le poème d'amour en ndébélé du Transvaal (ndebele du sud, isiNdebele, Transvaal ndebele, ndzundza, ndebele, southern ndebele, isikhethu, nrebele), en provenance directe du Transvaal d'Afrique du Sud.
Le isiNdebele est une langue sotho-tswana qui compte environ 1 million de locuteurs de cette branche du peuple Ngunis installé au Transvaal au XVIe siècle.
Les Ndebeles d'Afrique du Sud se disent descendants du chef de Musi. À sa mort, fin XIXe, le groupe se serait divisé entre ses fils, les Ndebeles du Transvaal en sont les descendants.
On les trouve en Afrique du sud principalement dans les provinces Nord-Ouest, Gauteng, Limpopo et Mpumalanga. Les Ndebeles du Nord eux ont migré vers le Matabeleland au Zimbabwe.
Ils parlent des langues qui sont considérées comme des dialectes de la même langue, même si certains, et même eux-mêmes, les considèrent comme des langues distinctes, et ne se considèrent pas comme apparentés.
Les Ndébélés
Les Ndébélés ou Matabélés, sont des bantous du sud de l'Afrique. Il faut différencier ceux du Zimbabwe-Rhodésie et ceux du Transvaal; ils ont assimilé de nombreux étrangers sothos et shonas.
Ils étaient agriculteurs et éleveurs, mais sédentaires. Ils étaient répartis en concessions dispersées (kraals) correspondant à la famille polygynique, bien que l'aristocratie ait habité autrefois des villages fortifiés.
Ils étaient patrilinéaires et patrilocaux, et la compensation matrimoniale, importante, s'effectuait en bétail.
Les Ndébélés étaient constitués en État stratifié, influencé par le modèle zoulou, comportant des esclaves, caractérisé par son expansion territoriale et des classes d'âge organisées en régiments.
Ils sont reconnus pour leur art, par exemple leurs maisons peintes, qui sont une manière de résister culturellement aux Boers.